Agents vivants pathogènes et maladies
La troisième session présidée par Jean-Marie Barbançon (FNOSAD) a montré l’importance de réaliser un diagnostic des maladies des abeilles et la difficulté d’y parvenir pour des raisons d’ordre administratives (disponibilité des personnes ressources), techniques (complexité des analyses et délai d’obtention des résultats). Il a d’ailleurs été rappelé que la présence d’un organisme pathogène dans un prélèvement est nécessaire pour parvenir au diagnostic mais n’est pas suffisant.
Si, dans le cas de la loque européenne, une méthode de diagnostic, basée sur une analyse par PCR quantitative, développée en Suisse permet de repérer avec une bonne fiabilité et à un stade précoce les ruchers infectés et ainsi de prendre des mesures pour réduire l’infection et éviter la propagation, ce n’est pas le cas pour le virus des ailes déformés. En effet, une étude présentée lors de cette session montre qu’il est difficile d’établir un lien entre les infections à DWV et la santé des colonies.
Ce constat ainsi que la présentation réalisée sur la nosémose des abeilles et en particulier le pouvoir pathogène de Nosema apis et Nosema ceranae, incite à la prudence et à reconsidérer le postulat de Koch qui stipule que la simple association de microbes et d’un organisme malade ne suffit pas pour établir une relation de cause à effet entre microbe et maladie.
Les articles suivants sont joints à cette page :
JM Barbançon : Un cas de grâve dépopulation. Description clinique; approche et gestion par les autorités sanitaires in La Santé de l’abeille N° 230, Février-Mars 2009. http://www.apiculture.com/sante-de-labeille/intoxication_sur_lavandes.pdf
Intoxication sur lavandes
JD Charrière et al : Loque européenne (EFB) : nouvelle méthode de diagnostic pour faire face à la recrudescence des cas frappant la Suisse depuis 1999 jdcharriereetaljsa09.pdf
Voir le CR des autres sessions
Session 1 : Apidologie, actualités, conséquences
Session 2 : Agents chimiques et intoxications
Par jsa2009 le 21 avril, 2009 dans